L’intelligence artificielle (IA) et l’intelligence émotionnelle (IE) sont des concepts qui sont sur toutes les lèvres actuellement. On ne fait pas exception, puisque ce sujet a été abordé dans nos groupes de codéveloppement RH le mois dernier. 😊

Les réflexions sur ce thème de l’heure seront approfondies avec nos groupes de codéveloppement l’automne prochain ! D’ailleurs, faites vite, les inscriptions à nos trois différents groupes sont toujours en cours, CLIQUEZ ICI si vous n’êtes pas déjà inscrit.

Cette année encore, nous avons eu le plaisir d’accueillir des invités de choix qui sont venus nous exposer les grands enjeux RH 2022-23. Un remerciement très spécial à Maxime St-Jean de Santinel qui a démêlé avec nous la Loi 59 et toute la refonte en matière de SST. Sa capacité à vulgariser les grands changements SST a été fortement appréciée. Ensuite, merci également à Jean-Baptiste Audrerie qui est venu s’entretenir avec nos participants de la loi 25 et des meilleurs pratiques RH. Grâce à lui, on peut garder le cap sur la confidentialité des données et travailler en prévention des risques plutôt qu’en réaction ! 😉

Finalement, le dernier, mais non le moindre, Monsieur Jean-François Bertholet toujours aussi percutant par sa revue de l’année et ses réflexions qui élèvent le niveau de gestion RH de nos PME pour ensuite bifurquer à son introduction à Chat GPT cette intelligence artificielle qui se fait de plus en plus présente dans notre quotidien. Le tout était fort intéressant !

Poursuivons donc dans cette lignée, soit les grandes forces de l’intelligence artificielle, sans toutefois ne pas oublier la nécessité de l’intelligence émotionnelle.

Bien que l’IA soit souvent considérée comme l’avenir, l’IE demeure un élément crucial dans la gestion des ressources humaines. Dans ce blogue, nous allons survoler les différences entre ces concepts et leur importance respective pour les RH.

Brièvement, ce qu’il faut savoir c’est que l’intelligence artificielle (IA) permet de simuler l’intelligence humaine et de prendre des décisions en conséquence. Dans le domaine des RH, cela peut inclure des outils de recrutement automatisés, des logiciels de gestion des talents et des dialogueurs « chatbots » pour l’assistance des employés. Cela peut également aider à analyser de grandes quantités de données pour identifier des tendances et des modèles, ce qui peut supporter la prise de décisions stratégiques.

Cependant, l’IA est limitée par les données qu’elle reçoit et ne présente aucune émotivité ou de compréhension humaine. Cela signifie que l’IA pourrait ne pas saisir les subtilités des aspects humains importants, tels que la compréhension de la culture d’entreprise, la capacité à établir des relations interpersonnelles et la reconnaissance de la communication non verbale. C’est là que l’intelligence émotionnelle (IE) entre en jeu. Cette capacité de reconnaître, comprendre et gérer ses émotions et celles des autres. Cette intelligence est souvent mise à profit pour aider les employés à gérer des situations stressantes ou ambiguës, à résoudre les conflits et à améliorer leur bien-être général. Elle est souvent la base de liens solides entre les humains au sein des entreprises. Les gestionnaires ayant une haute IE peuvent créer des environnements de travail positifs et inspirants qui favorisent l’engagement et la motivation des employés. De plus, sa présence au sein des organisations permet de recruter des candidats qui ont des compétences techniques élevées, mais aussi des compétences interpersonnelles et émotionnelles fortes.

L’IA et l’IE sont donc complémentaires et nécessaires si nous souhaitons instaurer un environnement de travail sain. L’IA peut aider à traiter de grandes quantités de données et à automatiser certaines tâches, mais il lui est impossible pour le moment de remplacer l’intelligence humaine et les compétences émotionnelles.

Mais que nous réserve l’avancée de cette technologie ? L’avenir nous le dira !

 

L’Équipe de DOC Services Conseils