Lors des derniers mois, nous avons abordé par le biais de nos articles de blogue les différentes causes pouvant entrainer des conflits en entreprise. Par exemple, le harcèlement en milieu de travail et les impacts des technologies sur les habiletés de communication. Dans l’optique de poursuivre dans cette lignée, nous souhaitons vous outiller sur les moyens possibles à implanter au sein de votre entreprise afin d’opter pour de saines pratiques de gestion de conflits.

Eve Kinsey, consultante RH chez Doc Services Conseils, nous partage qu’il n’est pas rare d’entendre des gestionnaires lui affirmer ceci : « Est-ce normal, j’ai souvent l’impression de devoir être un psy au sein de mon équipe ! ». Mme Kinsey rapporte que cette impression peut se traduire par une difficulté du gestionnaire à mettre un terme à la discussion lorsqu’un employé pleure ou que ses difficultés personnelles prennent toute la place durant une rencontre de travail. Sachez que les problèmes personnels peuvent glisser en comportements dysfonctionnels au travail et causer ultimement des conflits. Il est normal de vouloir aider ses employés et donc de prendre le temps de les écouter. Mais attention, quand doit-on s’arrêter ?

Il faut être prudent !

À chacun sa profession ! Il faut savoir reconnaître les limites du rôle de gestionnaire afin de s’assurer d’agir à titre de facilitateur dans ce genre de situation auprès des employés. Voici donc les 4 pièges à connaître :

  1. Le gestionnaire/psychologue : Dans une entreprise, les gestionnaires ont les guides en matière d’intervention. Mais attention, on n’attend pas d’eux qu’ils se transforment en psychologues et entament une thérapie. Pour cela, il y a le programme d’aide aux employés ou des ressources externes.
  2. Le gestionnaire/juge et partie : Il arrive fréquemment que les gestionnaires prennent position et deviennent juges de la situation. Les parties impliquées n’ont pas besoin d’un troisième joueur dans leur différend, mais plutôt d’un facilitateur qui leur permettra de rétablir la situation.
  3. L’ignorance : Celle-ci n’est pas un signe de mauvaise volonté, mais plutôt la résultante des limites de chacun. Être gestionnaire ne signifie pas toujours qu’on a les habiletés relationnelles en matière de gestion des personnes. Néanmoins, on peut pallier aisément cette ignorance par la formation ou le coaching. Mais attention, il ne faut pas que l’ignorance devienne une excuse à l’inaction.
  4. L’évitement : Il s’agit du piège le plus fréquemment rencontré. On dira : « Pas dans ma cour, ils sont assez grands pour gérer leur conflit ensemble, ce sont seulement des enfantillages ».

Quel est votre style de gestion ?

Vous souhaitez vous découvrir davantage dans votre pratique. Contactez-nous, nous pouvons vous accompagner. Lors de notre prochain article, nous vous présenterons vos 4 meilleurs alliés pour la résolution de conflits et quelques moyens pratiques pour y parvenir.

Demeurez à l’affût pour la suite !

 

L’utilisation du genre masculin a été adoptée afin de faciliter la lecture et n’a aucune intention discriminatoire.